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Rouge Thier post S1

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Petit flash back sur l'automne 2011. A la fin de la longue période de sécheresse, nous n'avions pas manqué d'aller jeter un oeil sur le siphon du Chantoir du Rouge-Thier. Quelques coups de pieds dans le bouchon de branche avaient suffit à ouvrir le soupirail  (photo ci-contre) qui fait un coude à angle droit sur la gauche. Deux mètres plus loin, laissant l'eau s'infiltrer sous une voute colmatée de gros galets, on remonte d'un mètre pour un nouvel angle à 90° vers la droite et s'engager alors dans un laminoir qui n'en finit pas.

Greg l'avait parcouru en partie pour faire demi-tour à mi chemin, l'air faisant cruellement défaut. Échaudés à l'idée de pouvoir aller reconnaitre la grande salle découverte à l'époque par le CRSL (*) mais surtout nous rendre compte si nos nouvelles techniques pourraient faire des miracles là derrière. Pour cela, il fallait attendre qu'un bon coup d'eau réennoye le réseau pour renouveler l'air vicié et qu'il revienne à un étiage raisonnable. Les petites crues de l'hiver s'occupèrent de la ventilation mais aussi de reboucher l'accès à la grande galerie. Vint ensuite le redoux du printemps et des conditions propices.

Vous l'aurez alors lu dans le compte rendu de la Journée de l'Eau, nous nous y sommes rués sans attendre, constatant que ça passait. La semaine suivante, Bando, Greg, Pascal et moi mettons ça au dessert de notre A.G. annuelle (31/03/2012). Benoit G. qui en 2010 était repassé là derrière avec Albert Briffoz et le CRSOA nous emboîte le pas. Dans nos sacs, une corde pour le ressaut, une foreuse et toute la panoplie qui va avec.
La boîte aux lettres, toujours aussi putride, passe presque à 4 pattes, le tour opérator louant la cavité l'ayant aménagée, tout comme il a d'ailleurs peigné la petite falaise à l'entrée (avec rappel et dead-ride). Il chercherait aussi avec le Spéléo Limburg à ouvrir une jonction avec les diaclase pour proposer un circuit. Ce ne sera pas la même que celle d'antan qui elle est complètement colmatée.

Le passage du S1 désamorcé mouille bien, on aura ça moins chaud dans la longue reptation qui suit. Tout ce qui part sur le coté est vu, à savoir un soutirage à gauche + un boyau à droite qui donne sur une petite salle et une vasque probablement en relation avec la grande salle. Pour l'heure, nous équipons la petite verticale de 4 à 5 m surplombante en fixe (deux goujons). Et de prendre enfin pied dans ce beau grand volume où coule sans conteste le ruisseau par hautes eaux. Pour l'instant, le lit à est sec mais au bout de la belle galerie qui lui fait suite, un affluent rive gauche apparaît. Par pour longtemps puisque 5 mètres en aval, c'est le siphon.

 La diaclase menant au S2

Je m'attendais suite aux descriptions qui m'en avait été faites à une fissure impénétrable, implongeable. Mais rien n'est moins sûr !On pourrait même imaginer que ce soit une simple voute mouillante.... Une chose est sûr, c'est confiné et glauque avec plein de détritus en tout genre dans le plafond ou baignant dans le jus.. Il règne malheureusement partout très rapidement une buée très dense, et ne certaine "crudité" peut-être typiques d'une atmosphère sous oxygénée.

La salle terminale, côté aval, donnant accès au S2

A défaut d'avoir une néoprène pour tenter de s'immerger, nous sortons la foreuse et les pailles : élargir la bête ne saurait pas faire de tort.
En parallèle, nous attaquons à la pelle le boyau en trou d'obus qui part à 90 ° sur la gauche. Il s'agit d'un conduit étroit colmaté de sédiments mais laissant voir une continuation. Un trop plein ? La suite vers Remouchamps ? Seule la poursuite de la désob entamée pourra nous le dire mais ça ne sera pas donné.

L'amont de la salle terminale où débouche le laminoir via le R5

Et puis les premiers frissons apparaissent. Encore quelques photos entrecoupées de bouchons dans les oreilles et nous replions bagages pour se réchauffer dans le demi hectomètre de laminoir. Le soupirail repassé, il ne reste plus qu'à remonter la grande galerie au sol bien délavé par les dernières crues. Soixante m de dénivellé si on en croit la topo de Vanderseleyen, ce qui me parait un peu surfait. A vérifier.

Retour au local pour remettre une bûche sur le poêle et reprendre des forces ;-)
Suite au prochaine épisode, avant que la pluie ne s'en mêle.
JCL


(*) C'était en 1962...comme en témoigne ici un extrait des archives du CRSL (merci à J Dehan)





Un nouveau chantoir à Hénumont ???

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Hénumont est un petit hameau sur les hauteurs de Remouchamps, en rive gauche de l'Amblève, là où est perché le château de Montjardin. On est là sur le prolongement de la bande calcaire formant le vallon des chantoires mais de l'autre coté de la rivière. On y dénombre quelques phénomènes karstiques telles que la grotte de Montjardin et la Grotte du Chemin de Fer mais aussi une résurgence (jadis tentée en plongée par Michel Pauwels).

 

Ce 25/03/2012, alors que nous sommes au local pour accueillir des participants à la Journée "Mondiale" de l'Eau (excusez du peu !), Christine du Contrat Rivière Amblève nous apprend qu'un effondrement a eu lieu sur la route à hauteur de la ferme de Hénumont et qu'un chantoir serait en formation....


Un petit détour sur le chemin du Rouge Thier avec nos invités nous fait constater l'importance du phénomène.
Un trou à l'emporte pièce dans le tarmac donne sur un vide de plusieurs m3 et profond de deux bons mètres. Ni une, ni deux, casque sur le crâne, Jack y plonge. Un petit filet d'eau coule le long de la paroi meuble et s'insinue dans une fissure comblée par les sédiments. A revoir avec quelques paires de bras musclés et une pelle mais à priori, rien ne sera pénétrable. Faudrait-il encore que la Commune ne rebouche pas trop vite. Ni n'importe comment d'ailleurs. Les acteurs : Messire Schmitt et Gri-Gri.



L'intervention du CRA et l'appui de Camille Ek auprès de notre bourgmestre Ph. Dodrimont fera que nous serons invités la semaine suivante à revoir ça de plus près, ce que nous ferons ce 31/03/2012 après notre A.G. annuelle. Sur place, l'enquête poussée de nos deux experts, Robs et Yves, permettra de mieux comprendre ce qui s'est passé et de dégager des pistes de solutions. Bien qu'on puisse exclure l'espoir d'accéder à une nouvelle grotte, le phénomène n'en est pas moins une conséquence des contraintes karstiques et réparer de manière adéquate s'impose pour éviter que ça se reproduise, pire, que ça ne tourne mal pour les riverains.


Notre intervention se limitera bien sûr à faire part de nos observations, en souhaitant que le service des travaux en tiendra compte. Affaire à suivre.

JCL






Rouge Thier post S1, épisode 2

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Météo maussade ce dimanche 8/04/2012 mais l'IRM ne prévoit pas de pluie avant demain matin. Pas question de laisser passer notre chance de retourner rapidement derrière le S1 du chantoir du Rouge-Thier pour poursuivre l'explo de la semaine passée. Les derniers jours ont été secs, si bien qu'il y a moins d'eau aujourd'hui. La passage de la voute mouillante ne nous épargne pas pour autant.

Pâques oblige, le laminoir de galets roulés a des allures de "chasse aux cocognes". Bobo ne regrette pas s'être improvisé des genouillères avec une paire de chaussettes et du tape :-)

Dans nos kits ont pris place la foreuse, des "chalumeaux", un burin, une massette, une pelle ainsi qu'une combinaison néoprène. Vous pouvez ainsi deviner à quoi nous avons occupés les deux bonnes heures passés là derrière, même si on a failli foirer sur un point faute d'un tournevis. Heureusement, en vrai Mac Gyver, Bobo nous en a forgé un sur place !

Résultats : une avancée d'un bon gros mètre dans la "conduite à gauche", un départ de siphon rendu plus "engageant" au niveau dimensions et une immersion totale pour bien s'assurer que ça plonge sans laisser le moindre espace d'air, tout en restant pénétrable au moins sur deux mètres. Sans cagoule, ni masque, nous n'en saurons pas plus aujourd'hui. De toute façon, une tentative en apnée relève de l'imprudence dans un contexte aussi étroit et sale.

Avant d'envisager une plongée, mieux vaut certainement exploiter la perspective d'un shunt éventuel par le boyau latéral.

La petite vidéo placée ICI, bien que très mauvaise, vous donnera une idée des conditions.
Pfff, qu'elles sont loin mes cuevas mexicaines !



Sur le retour, Greg effectue sans surprise la boucle entre le laminoir et l'amont de la grande salle via un infecte ramping noyé et nauséabond. Nous laissons quand même juste avant celle-ci un pertuis amont qui logiquement doit se diriger vers le S1. A ça prêt que l'eau qui s'échappe au niveau du S1 n'arrive pas jusqu'ici... Que se passe-t-il entre les deux ? Allez savoir !

Tout en réfléchissant à ça, une douzaine de mètres avant de redescendre au S1, un bouchon de branches sur ma gauche (sens retour donc) m'intrigue. Pourquoi est-il là ? En y regardant de plus près, je repère une amorce de galerie. Quelques gesticulations et Greg parvient à s'engager sous le décrochage. Départ perpendiculaire mais comme partout dans cet étage, le sol est comblé et ne laisse que peu d'espace pour se frayer un passage. Le boyau semble tourner vers la droite et donc en direction du S1. Mais creuser ici me parait mission impossible.
Il se pourrait peut-être que ce soit un passage emprunté par le passé comme semble en témoigner un des plans de la cavité. Jean Dehan me faisait remarquer que lors de l'ouverture du S1, l'itinéraire était tout droit, chose impossible maintenant. Ce que les 4 topos ci dessous semblent confirmer car, sans être contradictoires, aucune  ne représentent les choses de la même manière. Celle du CRSL est la plus représentative de ce qu'on parcourt maintenant, hormis les diverticules qui n'apparaissaient pas en 1988.





Sortie du trou en début d'après midi pour repasser au Chalet où NicoH faisait seul un portage juqu'au S3 et une fouille de la salle Thiry..


JCL

Les parapluies de Koekelberg

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 Toutes les superbes photos sont© Dirk Vandorpe, alias "Monsieur Duvillage" (VVS)

Ce week-end du 21 et 22 avril, le GS Redan organisait son 12 ème Rallye Spéléo à la Basilique de Koekelberg. Un évènement exceptionnel que bon nombre de spéléos attendaient et qui affichait déjà complet depuis des mois. Voir leur site.

Côté C7, nous n'avions jamais eu l'occasion d'y participer, nous y prenant toujours trop tard. In extrémis, Greg, Pascal, Jack, Christophe et Grigri allaient pouvoir figurer cette année parmi les 300 inscrits dont quasi la moitié venus de l'étranger (une centaine de Français, des Hollandais, des Allemands, Luxembourgeois, etc).
C'est en début d'après midi du samedi que nous débarquons dans la capitale poussé par la bourrasque, essuyant des averses et même de la grêle... Voilà qui promet de bonnes conditions pour évoluer sur les murs, façades, toitures, tours et coupoles de l'imposant édifice religieux qu'est la Basilique.

Les Départs sur les circuits A+B et C ont lieu toutes les 3 minutes au départ de la salle intérieure où différentes singeries servent de "filtre" pour la suite, mais aussi malheureusement de frein. Le notre est programmé à 20h45, c'est dire si nous avons le temps de voir venir. Jack en profite pour apporter un petit décorum au stand Mexplo 2012 GSAB, voisin de leur sponsor Petzlavant d'aller donner un coup de main à Spéléo J (initiation sur cordes). Lèche vitrine chez SpéléRoc et à la table des vieux bouquins de Jacquouille pour les autres, avec petit crochet en ascenseur jusque sous le sommet de la Basilique, question de se mettre la pression à 85 m de haut...
Vint alors le temps du souper, avec un menu de circonstance, du "vol au vent" (trop light pour nous clouer au sol, soit dit en passant).


21 h, c'est l'heure de la remise des prix du rallye et de la tombola. La voie n'est toujours pas libre... nous finissons pas prendre en stoom le "shunt". La grande cheminée et les la cage d'escalier sont aussitôt avalées à grandes brassées et coup de pédale pour se retrouver à la fenêtre d'où démarre le tronçon extérieur qui doit mener au sommet des tours. Là, ça devient du sérieux, on commence à serrer les fesses... Outre la difficulté d'enchainer les MC tendues à l'horizontale pour passer d'une façade à l'autre, il y a le gaz. La vue sur la ville illuminée à perte de vue est un spectacle impressionnant. Pendus à nos filins de 10 mm de diamètre, nous évoluons avec plus de prudence que d'habitude, assurant chaque geste... Pascal, encore plus sensible à la hauteur que nous, décide d'en rester là. Plus fort que lui ! Son unique sortie dans le vide sera pour rejoindre au plus vite le plancher des vaches. Quand à nous, de fractio en fractio, nous nous élevons jusqu'à atteindre le sommet d'une des tours. C'est dans nos petits souliers que nous nous engageons sur la tyrolienne permettant de rejoindre la seconde tour. Manœuvre en plein vide pas très compliquée en soi (un câble, une corde d'assurance, deux poulies et deux persos, le tout à mettre dans le bon sens) mais qui à cette hauteur, à cette heure aussi, procure des sensations très fortes pour qui n'a pas l'âme d'un funambule.


Une fois de l'autre côté, c'est reparti pour l'équivalent de la montée mais en sens inverse, avec en prime une longue traversée transversale avant d'avoir le choix de redescendre ou d'embrayer par le circuit B. Il est quasi minuit et seul Christophe a le courage de s'y engager pour se payer la partie la plus acrobatique, à savoir le grand parapluie entre les deux tours et la seconde grande tyrolienne qui rejoint la base de la coupole avant quelques rappels vertigineux jusqu'au sol.. Greg et Jack choisissent le rappel guidé pour retrouver au bar Pascal qui a entamé un traitement sensé guérir le vertige mais qui finalement présentera des effets secondaires assez similaires..., surtout le lendemain :-).
 

Malheureusement pour Jack, les descentes du P90 équipé en plein c(h)œur de la basilique touchent à leur fin. Ce sera pour une autre fois. Mais aura-t-il seulement une 13 ème édition ? Chiffre porte malheur diront peut-être les organisateurs qui surtout pourraient commencer à se fatiguer de mettre sur pied un tel barnum. Deux mois qu'ils bossent à fond sur la préparation et la mise en place du Rallye ! Pas moins de 2500 m de cordes déployées sur le site... Avec en plus une couverture médiatique bien assurée, dont un reportage au  JT, ce qui ne saurait faire du tort à l'image de la spéléo, même si on s'éloigne un peu du milieu souterrain.

Après une trop courte nuit quelque peu mouvementée sous le préau de l'Ecole "ND d'en Face", le petit déjeuner cuisiné sur le parking englouti, le Circuit C nous tend les bras. Mais les nôtres ne sont pas très chauds à l'idée d'aller se tirer sur les centaines de mètres du parcours. Nous hésitons un moment à remettre nos baudriers et puis dans un moment d'égarement, nous nous décidons ! Nous avons heureusement la bénédiction du planton de service pour prendre le shunt, si bien que nous nous retrouverons assez facilement au pied du mur, à savoir à négocier cet immense parapluie tendu qui en a freiné plus d'un. Pas vraiment rôdés à cette gymnastique sur corde, nous ne nous y prenons pas de la meilleure manière qui soit. Mais nous retenons la leçon, tous les parapluies qui suivront (et dieu sait s'il y en a !) ne nous poseront plus de problème, même si à la longue ça finira par nous lasser et regretter de ne pas disposer d'un échappatoire ou du moins de tronçons plus cool, car il faut bien dire que la succession fort rapprochée des obstacles -finalement bien plus techniques qu'en grottes- font que la progression en devient éreintante. Au point même de jurer par tous les Saints qu'on ne nous y reprendra plus :-). La fatigue de la nuit et les conditions météos assez rudes y sont surement  pour quelques chose mais il n'empêche que ça reste bien plus engagé que les habituels parcours d'entraînement que nous connaissons en carrière. Ici, pas de place pour les débutants.


Il est midi bien sonné (imaginez vous être à ce moment pendu sous le clocher !) lorsque nous débouchons enfin au sommet du dernier rappel guidé filant droit vers le monde d'en bas où nous attendent les saucisses grillées au bbq par notre doyen GriGri. Gavés de vide, nous sommes contents de nous remplir l'estomac avant de replier bagages et reprendre la route pour les Ardennes, là où sont nos chères grottes !



En conclusion : une expérience intéressante qu'il fallait vivre, une super bonne ambiance sur le site, de bons moments passés avec les copains, des retrouvailles avec d'autres. Bravo au Redan et à tous ceux qui se sont mouillés à Koekelberg ! (*)

La Basilique n'a pas toujours été coiffée de sa coupole et flanquées de ses deux tours comme maintenant.
Voyez les anciennes cartes postales sur le site de la Koekelberg


(*) Quelle est la signification du nom KOEKELBERG ? Il existe plusieurs versions quant à son origine. 
Parmi celles-ci, la suivante nous paraît la plus sympathique :
"Koek" signifiait en flamand ancien une motte de terre.
"berg" se traduit par montagne, colline.
Koekelberg signifie dès lors une montagne ou colline de forme ronde.






Collecteur dinfos Spéléo

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Ceux qui suivent mon blog perso "Les Horizons Cachés" auront remarqué que j'ai créé à partir d'un outil disponible sur le net (Scoop It), un genre de magazine qui collecte des infos circulant sur la toile et en relation avec la spéléo, ceci à partir de mots clés choisis. L'application me donne alors la possibilité de les publier (ou non) sous forme de court résumé et d'éventuellement une image en encart sur une ou plusieurs pages avec le lien correspondant qu'il suffit de suivre pour obtenir l'article complet du blog ou site correspondant. Je peux aussi évidemment y ajouter mes propres critères ou l'un ou l'autre URL que j'estimerais intéressants de partager.
Ce genre de page existant déjà en anglais, je me suis contenté de cibler le français, en l'occurrence les termes suivants : grotte, gouffre, caverne, spéléo, spéléologie, spéléologue, karst, canyon, plongéesout.
Quand on sait tout ce qui peut transiter par le web, le résultats est déjà surprenant. Du coup, ça m'oblige à faire un tri, pour ne faire apparaître que ce que je juge plus ou moins digne d'intérêt, ce qui finalement est très subjectif. Après quelques jours à actualiser la page, je réalise que ça demande un certain suivi et du coup, même si ça ne représente que quelques minutes par jour, je ne suis pas sûr que je pourrai tenir ça dans le temps.

Bien sûr, il doit exister sur internet semblable "gadget" qui puissent publier automatiquement. Mais sans "management" et "curation", on se retrouvera avec une majorité d' articles traitant du "gouffre financier" ou de màj du jeu "la grotte."...

L'idéal serait que ce genre de "blog de blogs" soit administré par la fédération, comme par exemple le site "cavingnews" de la NSS (*). Je ne serai pas contre que la bibliothécaire attitrée de l'UBS reprenne l'idée et tienne le flambeau. C'est tout à fait dans ses cordes et c'est quelque part un service que notre fédération pourrait rendre aux spéléos belges. Trêve de bavardage, voici le

(nb : actuellement deux pages)


(*) ce faisant, j'ai découvert qu'il existait une revue de presse fort semblable, bien plus aboutie même, mais plus orientée "Hexagone". VoyezSpéléo Info, le site d'informations objectif sur la spéléo. Dans le même style et trilingue, j'apprends qu'il existe aussi Spéléo News
Double emploi ? On verra.
Jack

Le week-end de Pascal ;-)

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Participation de C7-casa à l'OCRP 2012 à Aywaille samedi 21 avril


Dans le cadre de sa participation au Contrat rivière Amblève, notre club s'est engagé à participer chaque année à l'Opération Commune et Rivières Propres (OCRP) sur le territoire de la commune d'Aywaille. Plus spécifiquement pour notre club, il s'agit de nettoyer un ou plusieurs sites karstiques de la commune, nos "terrains de jeux" habituels.

Cette année, l'opération est fixée au samedi 21 avril au matin. Pas de chance : la plupart de nos membres passent le w-e à Koekelberg, pour prendre part au célèbre "rallye spéléo" de la basilique. Et pour ceux qui ne savent pas y aller, c'est la grotte de Hotton qui vas les occuper : ouverte au public depuis 50 ans, le SCB propose notamment la visite gratuite à tout spéléo membre d'un club (et sa famille) de la grotte touristique !

Petit sondage lors de la permanence du w-e précédent et sur le net, pour voir si je vais devoir aller seul ramasser les déchets ... ouf, Bobo serait dispo (à confirmer), et peut-être Steph. Avant la permanence, repérage d'un site à nettoyer : un de nos "classiques", le chantoir des pneus, présente à nouveau des déchets (mais pas trop : OK pour 2 ou 3 sans y passer la journée !).

Le 20 au soir, on s'organise ... je serai au rdv à 9h00 à la maison communale pour prendre les sacs pour les déchets, avant de partir rejoindre Bobo sur place (qui doit quitter impérativement à 11h00). Steph a prévenu qu'il ne saurait finalement pas venir (il serait plutôt du côté de Hotton samedi ...).


Le Samedi, j'arrive finalement sur place avant Bobo, ce qui me laisse le temps de prendre des photos du chantoir "avant" nettoyage. Le temps semble vouloir nous épargner la pluie, et ouf, les déchets sont surtout sur le dessus : il n'y en a que très peu plus bas jusqu'au fond. Avec Bobo, on décide justement de partir du fond et de remonter en ramassant. Vite fait, bien fait : en moins d'1h, plus de déchet dans le chantoir ni ses abords, soit 1 sac bleu (recyclable) et 2 sacs gris (bien remplis) seulement ... + un siège de voiture ! Lors de notre dernier passage en 2009, nous avions remplis 8 sacs (+ quelques "encombrants"). Malgré l'absence d'un grillage dissuasif (solution à nouveau suggérée à la commune), peu de gens semblent avoir profité depuis lors de ce coin pour se débarrasser de l'un ou l'autre "encombrant" (mais outre le siège auto, il y avait quand même un sac gris remplis de restes d'un sapin de Noël artificiel ...).




Etant spéléos avant tout, on en a profité aussi pour examiner le chantoir et ses abords. L'écoulement y est toujours intermittent (eaux du fossé de la route surtout) et se perd toujours dans 3-4 petits "trous" dans le fond de la doline, à première vue impénétrables (à revoir en crue, sait-on jamais ?). Au bout de la doline, un de ses flancs présente toujours une "coulée de terre et de pierres (d'origine naturelle ou autre ?). Plus intéressant : dans le fossé en face, à environ 10m du tuyau menant ses eaux dans la doline (direction ferme de Piromboeuf), on découvre un petit effondrement , et un autre un peu + grand (et + ancien?) au même niveau en juste à côté, en bordure du bois ... à surveiller/revoir ...

Vu qu'on a eu fini + vite que prévu, Bobo et moi envisageons d'aller nettoyer un autre site. Mais nous ne voyons que le chantoir de Kin qui en vaudrait la peine, et le temps qu'on s'y rende, et il serait déjà temps pour Bobo de quitter ! On a quand même le temps de redescendre boire un soda au local !
La journée a déjà été bonne : le club a bien participé à l'OCRP 2012, le chantoir des pneus est de nouveau propre et ce, en ayant dû y consacrer relativement peu de temps. En plus, c'était l'occasion d'y découvrir de petits changements depuis 2009.



Allez, une dernière chose à faire : je suis juste à côté d'Hénumont, et tout le monde se demande ce qu'est devenu l'effondrement depuis notre dernière visiteà ce phénomène, le 31 mars dernier ... je monte vite jusque là pour voir ! On s'en doutait, le trou a été rebouché pour rétablir la circulation des véhicules ! Mais a-t-on pris des mesures particulières pour éviter que l'effondrement se réactive ? Mystère ... c'est en gardant ce site à l’œil qu'on l'apprendra peut-être, un de ces jours ... !

Dimanche matin, je me dis que, tout compte fait, j'irais bien moi aussi jusqu'à la Grotte de Hotton. Et tant pis si je suis seul du club ce jour là. Le trajet jusque là n'est pas si long, et je n'ai encore jamais visité cette grotte touristique, pourtant une "classique" dans la région ! Craignant d'être bloqué par les cyclistes de Liège-Bastogne-Liège (je ne connais pas leur trajet ni leur horaire précis ?), je pars en tout début d'après-midi. Je connais si peu l'endroit que je suis content d'avoir regardé sur Mappy.be pour trouver mon chemin jusqu'à la grotte. A l'accueil, on me redirige vers le groupe des spéléos, et je suis accueillis par les membres du Spéléo Club de Belgique, avec à la clé un verre de bienvenue offert.
Trois "collègues" doivent nous quitter précipitamment, car on a besoin d'eux au trou d'Haquin, où un visiteur a fait une mauvaise chute au niveau de la "boite-aux-lettres".

Le temps de jeter un œil aux panneaux explicatifs, et la visite commence guidé par 2 "collègues" du SCB (donc, on a le privilège d'apprendre aux différents endroits toutes les anecdotes qui sont liées à leurs découvertes et leurs explorations). Super sympa, et quelle grotte ! Comme le disent les spéléos du SCB, c'est quand même plus beau à voir sous l'éclairage "touristique" que dans la simple lumière de nos frontales !

A la sortie, j'en profite pour terminer la lecture des panneaux explicatifs sur la grotte et son exploration, ainsi que la petite expo consacrée au SCB. Les "collègues" partis pour l'Haquin reviennent à ce moment, car en cours de route, ils ont appris la bonne fin de "l'incident".

Après avoir papoté encore un peu avec eux et nos "guides et hôtes" du SCB, je les quitte, très content d'avoir enfin pu découvrir cette grotte, et dans des conditions exceptionnelles !

Par après, j'apprendrai que, pour notre club, seul Chris est venu aussi à Hotton (le samedi après-midi). Nous n'aurions donc été que 2 membres de C7-CASA venus répondre à l'invitation de nos sympathiques collègues du SCB ? Mais il est vrai que c'est une grotte que nos autres équipiers connaissent déjà (très) bien !
Pascal S.

Histoire sans paroles...

Hermiterie et compagnie

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Improvisation est un terme qui convient bien pour qualifier notre calendrier d'activités...A la grande désolation de notre comité d'ailleurs. Et pourtant, ça fonctionne ! La preuve encore ce samedi 5 mai 2012 où quelques mails et coups de fils le matin même ont suffit à faire sortir de leurs pénates, dans l'ordre d'arrivée : Bobo, Jack, Lo, Vig (Abyss), Gri-Gri, Messire Schmitt, Greg et Déous.

A se mettre sous la dent cet après-midi d'abord des grosses pierres envoyées désobligeamment par on ne sait quel(s) emmerdeur(s) à -2m dans l'entrée du Chantoir de l'Hermiterie. C'est ce que nous avions constaté le 1er mai dernier lorsque Pascal s'était rendu sur place pour se consacrer à de la désob en surface, toujours avec la ferme intention de percer le mystère sur le tracé du ruisseau souterrain. Une journée "sans", avec de bien maigres résultats et pire des "mamés" blocs à sortir du conduit vertical pour libérer l'accès au trou !.

Quand on connait notre Bobo, il est évident que ça ne pouvait pas rester dans l'état ! Sur place avec son palan, retirer les deux cents kilos de roche n'est qu'un jeu d'enfant. Et tant qu'à avoir la main d’œuvre et le matériel à disposition, nous continuons à agencer sur les abords des parpaings lourds comme des coffres forts, de manière à pouvoir placer à l'avenir une protection efficace.


Content du travail effectué, nous pouvons passer à un des autres objectifs de la journée, à savoir un petit repérage des cavités s'ouvrant sous le château de Monjardin à Remouchamps. Nous sommes ainsi tous surpris de voir combien la Grotte du Chemin de Fer présente derrière son entrée minable de beaux petits volumes et une belle morphologie.


 
Toute proche, la Grotte de Monjardin, avec ses deux entrées et ses deux galeries étagées, n'a rien à lui envier. D'après ce qu'on en sait, les recherches sont interdites, de peur de jonctionner avec la crypte du Château (grotte nécropole).





Après cette mise en jambes bien sympathique, restait à emmener la troupe sur le lieu de la tout récente découverte"dévoilée" le soir même dans Histoire sans paroles.

Rien de vraiment transcendant actuellement, tout au plus un dizaine de mètres de reptation dans un conduit étroit mais immédiatement bien décoré. Il aura fallu moins d'une 1/2 heure à Gri-Gri et Jack pour ouvrir le soupirail d'entrée. arrêt sur rétrécissement en triangle avec vue sur quelques mètres...


Greg, réquisitionné d'office pour s'y infiltrer, est tout excité mais doit quand même jouer du piolet pour abaisser le sol qui n'est par chance qu'un fin plancher de calcite posé sur du sable. A force de gesticulations, il finit par passer et se retrouver dans un boyau un peu plus confortable. Lo et PV renoncent à le suivre, tandis que Jack se déboite presque une épaule pour passer. Derrière, çad +/-7 m plus loin, le conduit se referme mais à travers un trou comme le poing, la suite se laisse deviner...On sait ce qu'il nous reste à faire !
A l'extérieur, l'équipe de soutien a eu la visite des proprios, curieux eux aussi d'en savoir plus.


Et comme pour toute histoire belge qui se termine bien, nous fêtons ça avec un sachet de frites, une fricandelle et une Jupiler :-)


Jack

Prospection à Martinrive

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Tout proche d'Aywaille dont il fait partie, le secteur de Martinrive présente quelques phénomènes karstiques connus et répertoriés. Nous nous étions d'ailleurs, jadis, quelque peu intéressés à la principale cavité des lieux, la Grotte de Martinrive. Voir notre article à ce sujet sur le site Continent 7.

Dernièrement, suite à une grosse tempête hivernale dévastatrice, la route longeant l'Amblève à ce niveau a dû faire l'objet d'importants travaux. Tout le flanc en rive gauche a été nettoyé et peigné radicalement, laissant du coup apparaître bons nombres  d'affleurements rocheux.

Passant régulièrement par là, le regards de JCL fut immédiatement attiré par des ouvertures auparavant cachées par les arbres et la végétation. Et de se poser les questions suivantes : sont-elles toutes connues ? Si oui, quel est leur potentiel ? Si non...

La plus visible est un petit porche à une dizaine de mètre de haut. L'accès est vertical et délité. Une échelle est amenée sur place et permet ainsi à Gri-Gri de l'atteindre, non sans faire un petit pas d'escalade pour franchir les deux derniers mètres, assuré comme il se doit.

Un conduit engageant fait suite. Mais au bout de 5 m remontant légèrement, les sédiments de terre très compacts obstruent la galerie qui a visiblement déjà fait l'objet d'une tentative de désobstruction. Affaire classée. Au vu de l'AKWA consulté en rentrant, il semble que ce soit la grotte de la Pascalette.









Retour sur les lieux 15 jours plus tard (Greg, Bobo, Jack, le 12 mai 2012) pour occuper leur temps avant la permanence. Montée jusqu'à la grotte de Martinrive  (voir la fiche de l'Akwa) qui surplombe la route pour y faire une ou deux photos du porche et de constater aussi que le laminoir de l'entrée de gauche est complètement labouré par les blaireaux et de ce fait refermé. Belle porte naturel pour protéger la petite salle découverte à l'époque.

Grotte de Martinrive, entrée 2
Entrée principale de la Grotte de Martinrive

Plafond dans Martinrive. Quel drôle d'animal !  


Porche de la Grotte de Martinrive
Le trou du Pont, bien camouflé
Petit coup d’œil aussi en passant au "trou du pont", (voir la fiche de l'AKWA) juste en bordure de route à quelques mètres du carrefour, ainsi qu'au trou de la Vierge, non répertoriée (?), perchée à l'opposé, juste au dessus de l'abri de bus. Aucun des deux n'offrent de continuations notables mais prouvent quand même d'une certaine activité hydrologique...

La grotte de la Vierge, 3.80 m de développement comme le dit le panneau...
Mais où sont alors les 860 m ? On cherchera ! :-)

Retour aux bagnoles en passant "au peigne fin" le flanc à nu, avec la découverte d'une ouverture dans une insterstrate, voisine d'un mini conduit karstique. A revoir car impénétrable sans matériel.

A revoir

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T'Shirt Continent 7

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Nous envisageons de réaliser un t'shirt à l'effigie de notre club qui mettrait en valeur le super dessin ci-dessous réalisé par notre artiste Bobo. Full quadri sur ton gris, il apparaitra sur la poitrine. Le prix de vente ne dépassera pas les 15 euros. Disponible en S, M, L et XL.

Si ça vous intéresse et avez l'intention d'en acheter un (ou plusieurs), n'hésitez pas à nous le faire savoir, en précisant la taille. Ca nous aidera à passer commande. Pour ça, il vous suffit de nous envoyer un mail à "continent(*)scarlet (point) be"


Trou du Bois La Dame

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Trou du Bois La Dame, c'est ainsi que nous avons baptisé cette petite cavité découverte le 4 mai dernier, une nouvelle aventure spéléo aqualienne dévoilée dans la foulée ici-même (voir le post "histoire sans paroles" et "Martinrive"). C'est en effet inspiré du lieu-dit, à savoir le flanc en rive gauche de l’Amblève, juste en amont du carrefour montant vers Chambralles.


Après deux nouvelles séances, samedi 12/05 et vendredi 18/05, l'aventure touche déjà à sa fin. Aux quelques 20 m découverts, nous avons tout au plus réussi à rajouter ce 19/05/2012 une dizaine de mètres au delà de la chatière qui nous a donné du fil à retordre avant d'être franchie. Et encore n'aura-t-elle laissé passer que Greg et Jack, les deux  limaçons de service. Arrêt sur abaissement du plafond -déjà pas haut du tout- sans grand espoir de continuation. Un départ latéral comblé de terre fera encore l'objet d'une petite tentative mais le bouchon risque d'être plus long que notre patience à effectuer ce genre de désobstruction, d'autant que stocker les déblais deviendra vite problématique et ce malgré les efforts de Pascal, Gri-Gri Bobo, Pauline et Lio qui ont par tous les moyens essayer d'écarter les parois !

Passage poussif

Le "terminus minus" !
Bref, notre nouveau trou risque de se limiter à un unique conduit rectiligne s'enfonçant dans le massif  sur 25m. Dommage, surtout quand on voit qu'on se situe à l'entrée de ce méandre de l'Amblève au tracé identique à un Omega où on aurait pu espérer trouver un recoupement souterrain. Mais la géologie locale ne s'y prête pas spécialement.

La perte du ruisseau du Fond de Longuègne
Notre phénomène est par contre fort probablement en relation avec le chantoir du Fond de Longuègne tout proche que nous n'avons pas manqué d'aller voir. Malheureusement, l'eau bien présente s'enfouit dans les déblais de la carrière de grès qui a été exploitée dans ce secteur. Cherchant le contact avec le calcaire, nous serons agréablement surpris de pouvoir y parcourir un site (classé) encaissé, aux parois de grès élancées et travaillées par l'érosion de manière étonnante.

"Que dalles !"




"Ripple Marc" ;-) et "pustules"
JCL


U-GPS au Chalet

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C'était un projet qui tenait à cœur de notre Jacquouille présidentiel que d'emmener à la Grotte du Chalet une balise derrière S3 pour tenter de géolocaliser en surface avec un maximum de précision possible la salle Thiry. 

Deux raisons motivaient l'idée de mettre sur pied une telle expérience. La première : vérifier l'exactitude de la topographie et le cas échéant pouvoir la recaler correctement. On sait combien faire des levés sous l'eau peuvent s'avérer difficiles et par là même imprécis, surtout dans les conditions délicates rencontrées dans les siphons du chalet. La seconde : pouvoir situer à l'extérieur le point à l'aplomb de la salle, disons préventivement.

Pour mener à bien cette expérience, il fallait réunir d'abord l'appareil sophistiqué capable de faire ces mesures pour le moins particulières, quelqu'un sachant s'en servir et interpréter les résultats et puis une équipe de plongeur initiés pour mettre l'émetteur en  place comme il se doit.

Tout ça mit du temps à mûrir, d'autant qu'il y avait le délicat problème de faire passer le matériel fragile et coûteux par 18m de fond au delà de 100 m de siphon et puis le ramener intact.



L'émetteur UGPS, son antenne et l'équipe de techniciens
C'est finalement sous l'impulsion de Jean Luc Caron, collègue du nord de la France, que l'activité allait pouvoir prendre forme. Connaissant bien les premiers siphons qu'il avait pu apprivoiser petit à petit ces derniers temps, il s'est fait fort de dégotter une housse étanche et d'impliquer ses amis possédant un précieux UGPS. Pas très chaud dans un premier temps, Nicolas H finit pas se décider à être le deuxième larron sous l'eau.


Une date déterminée, tout s’enchaîna très vite. Le RDV est donné le samedi 17 mars 2012 en soirée au Chalet pour accueillir les amis français autour d'une bonne table, avant d'organiser la sortie du lendemain. Nous recevons aussi des mains de Benoît L. un Nicola (au lieu de deux, son petit frère ayant fugué.. *.) aimablement mis à notre disposition par l'UBS que nous remercions au passage. Ce téléphone TPS servira à mettre les plongeurs en contact avec l'équipe de surface pendant la mise en place de la balise.

Nicolas au Nicola en post siphon
L'antenne, de niveau, et l'émetteur UGPS
Dimanche 18/03 au matin, les équipiers de surface monte sur la colline pour localiser au GPS l'endroit supposé être à l'aplomb de la salle Thiry que les plongeurs atteignent sans encombre. Grâce au second Nicola des français, la communication est établie rapidement et est excellente. Suivant les instructions données, la balise est déployée sans trop de problème. Malgré ça, aucun signal digne de ce nom n'est capté par le récepteur en surface. La responsable est vite trouvée : la ligne à haute tension toute proche. Quelques essais dans des configurations différentes n'y font rien. Inutile d'insister, c'est le fiasco !


La seule consolation sera d'avoir pu établir facilement une bonne liaison téléphonique, ce qui en matière de sécurité est déjà une bonne nouvelle. Nous pouvons aussi nous réjouir d'avoir pu passer sans encombres les milliers d'euros d'électronique post siphon et les mettre en œuvre ! Une première du genre quand même, en Belgique du moins.


A refaire à l'occasion en essayant cette fois d'établir une liaison de la "cloche" entre S2 - S3 et le petit  lac au fond de la galerie aérienne.

 
Merci à Vig d'avoir assuré le reportage photos, à Pascal S, à Stéphane et à Laurence d'avoir assister nos amis français dont j'aimerais connaître au moins les prénoms ;-) Merci à eux d'avoir fait le déplacement ! JCL



(*) Rassurez-vous, on l'a retrouvé ! Mais nous avons été fort inquiet pour lui.


Spéléo Yo-Yo

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L'été approchant, il était grand temps de se remettre à faire un un peu de techniques spéléos alpines et de commencer à s'entraîner sur cordes en vue de pouvoir affronter les cavités verticales qui nous attendent dans les Pyrénées.

C'est dans ce but que ce 26 mai 2012, profitant d'une magnifique journée ensoleillée, nous nous sommes retrouvé à la Roche-Aux-Corneilles pour y faire du Yo-Yo sur cordes. 

Monter, descendre, traverser, remonter, redescendre, etc. Une très bonne occasion de tester nos jeunes, de leur donner quelques trucs pour évoluer en sécurité et en se fatiguant le moins possible. Une bonne raison aussi pour les vieux de se dérouiller les articulations, de régler son matos, de retrouver les automatismes et réapprivoiser le vide. A refaire, avec cette fois un petit kit au cul pour la forme. 

Participants : Gri-gri, Steph, Chris G, Tof, Benoît, Arnal, Julien, Mel, Jonathan, Pascal, Fred, Jack, Greg. Invité : Jacques D. + visite de Jef C.








Triple Puits aux Lampes

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Avec à l'esprit l'idée de poursuivre notre entraînement aux TSA mais aussi de proposer -une fois n'est pas coutume- à nos membres une belle classique belge qui les changera de nos infâmes chantiers locaux, nous avions mis au programme de ce samedi 9/06/2012 le célèbre Puits-Aux-Lampesà Jemelle

Ont répondu à l'appel des profondeurs (ça change de la pelle) : Gri-gri, Bobo, Jack, Lionel, Greg, Tof et à notre grande et agréable surprise Messire Schmitt Pascal !


Début de la marche d'approche aux alentours des 14h, chargés de 2 C70 mouillées, bien décidés à équiper la verticale en double de manière à pouvoir refaire le coup du Yo-Yo. 14h05, les deux ouvreurs disparaissent dans le tube en béton vertical, se demandant déjà au bas du premier jet comment éviter les frottements. Une dev', oui mais peut-on vraiment se fier à ces gros blocs cimentés à travers lesquels les découvreurs ont frayé leur chemin avant de déboucher sur le vide. En réalité, le plein pot ne commence que -25 et encore sommes nous surpris de ne trouver qu'un minimum d'amarrage en fixe telle cette broche à mi chemin non doublée pour le second jet qui démarre derrière un rocher anguleux. Ok, une broche, c'est du castard, ok faut aussi pouvoir s'adapter aux lieux mais ici point de spit, tout au plus un AN indigne de ce nom. Pas de soucis sur la terrasse suivante, 3 broches font l'affaire, ce qui va nous permettre d'équiper en double. Sauf que quelques mètres plus bas, il n'y a qu'une broche pour le fractio sensé permettre d'atteindre le fond de la salle en une fois. Ça reste pourtant limite car la corde frôle en un endroit la roche, d'ailleurs bien entaillée à cet endroit par les câbles de nos échelles d'antan (c'était quand même pas il y a si longtemps, hein ;-). Mais ici, deux spits en place permettent une déviation. Étant là pour faire un maximum de fois la grande longueur, nous sommes un peu contrariés d'avoir nos deux cordes sur un seul connecteur. Mais, bon, c'est du solide un moustif !

La cavité à beau être une classique, hormis la potence aux multiples anneaux d'accrochage, nous nous étonnons de ne pas avoir plus de choix d'équipement.

A refaire, nous aurions placé le plein pot directement au départ de la terrasse, en ignorant la broche suivante, pour aller chercher par un léger pendule dans la cheminée (vers -5) un spit peu visible mais bien placé pour une déviation qui, bien réglée, devrait placer la corde plein vide jusqu'au sol de la salle.
 


La vedette du jour en plein action, concentré sur la manœuvre !
Là-dessus, Pascal, qui n'a plus enfilé un baudrier depuis le siècle dernier (et encore était-ce probablement pour descendre un simple ressaut ;-)) se lance dans la vertigineuse descente. Encadré et encouragé, il n'a plus le choix et assume. En prenant pied dans la salle dans avoir eu le moindre problème, son sourire en dit à la fois long sur sa satisfaction d'être là, de voir à son tour un des plus grands volumes souterrains belges mais aussi un peu crispé à l'idée qu'il faudra s'en extraire, un raisonnement peut-être partagé par Lio qui cependant ne bronche pas.. Jack est le seul à être descendu ici, aussi tous sont curieux de faire le tour du propriétaire. Tof et Greg poussent même jusqu'à la salle Secrétin avant d'aller salir leurs bottes au point bas de la salle occupée par un lac.

La remontée se passera bien-sûr sans problème. Pascal, Lio et Bobo croiseront Gri-Gri venu jeter un oeil sur la salle du haut, tandis que les autres joueront les pantins sur les cordes pour au final avoir fait - à moitié satisfait- trois fois le trou avant de rentrer au local où se tenait la permanence bimensuelle. Dommage que cet "abîme" soit à une heure de route de Liéche, on y passerait une soirée sur deux à jumarder !


Sont malheureusement restés sur le carreau les principaux intéressés par un entrainement en vue du camp sur le Ger : Ben, Stef et Chris. Pas de bol non plus pour Pascal V. qui en rêvait et qui a dû se contenter de gratter à  l'Hermiterie avec Fred. Mais promis, on remettra ça ASAP !

Grosse séance nettoyage le lendemain au bord de l'Ourthe




JCL

Aurebède 2009

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Jamais trop tard pour bien faire... voici exhumé un compte rendu inédit de nos aventures en "RLC" :-)


Les camps sur le massif de Ger ( Pyrénées Atlantiques, France) se suivent et ce qui pourrait paraitre routinier après tant d'années à se rendre là haut ne l’est décidément pas.
Bien-sûr, il y a encore eu les préparatifs fastidieux mais avec cette fois moins de stress grâce en particulier à l’implication de Marc.
Évidemment, il y eu encore beaucoup d’incertitude sur la présence des participants, la grippe mexicaine ayant bien failli nous priver de la présence des époux Bando-Dethy. Par contre, pourtant cette année sûr de son coup, Robs a dû renoncer à quelques jours du départ, d’où un flou artistique jusqu’en dernière minute pour les déplacements. Un casse-tête rendu d’autant plus problématique qu’il y avait 3 départs échelonnés pour seulement 8 personnes, dont Luc et Jack qui allaient continuer leur séjour en rejoignant l’Interclub Anialarrasur la PSM pour des durées différentes.
On covoiturera finalement au plus économique (camionnettes de JCL, CB et LB), tout en bénéficiant tant à l’aller qu’au retour d’un trafic fluide, ce qui n’est pas pour déplaire quand on va si loin.

Étape de quelques heures au petit matin dans les Landes

Arrivés sur place le mercredi 22/08à la caserne de Gourette, accueil toujours aussi chaleureux du dévoué Serge et des pompiers de faction.
Mais avec malheureusement d’emblée une mauvaise nouvelle quant à l’état de la piste 4x4, infranchissable depuis quelques jours à la suite d’un orage qui côté Eaux Chaudes avait ravagé quelques 200 toitures (grêle)… Même « couille » que l’an dernier... : Sergenous dépose avec armes et bagages à la station intermédiaire, soit à 2 heures de marche des lacs du Plaa Segouné… Et de surcroît avec peu d’espoir de voir la piste réparée d’ici la fin de notre séjour, la pelle mécanique n’étant pas disponible. Sale affaire pour Jack, Françoise, Marc et Arno venus en « éclaireurs » pour mettre le camp en place avant l’arrivée de Luc et Catherine, Christophe et Anne-So.Condamnés à se farcir les 600 m de dénivellation supplémentaire, ils camperont la première nuit aux abords du lac. Le temps est clair mais le vent très violent la nuit, au point de mettre les tentes d’altitude à rude épreuve. Marc pour qui c’est le baptême du Ger en a déjà pour son argent. Félicitons-le d’emblée pour le courage, son moral et la bonne humeur dont il a fait preuve, malgré on le sait ses facultés physiques diminuées. Lui comme Anne So et Catherineseront évidemment enchanté(e)s pour ne pas dire envouté(e)s par l’ambiance règnant en République Libre du Capéran ! Surtout - autant le dire une fois pour toute- que le grand beau sera de la partie tout le reste du séjour, nous offrant soleil de plomb, océans de nuages à nos pieds, couchers de soleil enflammés et voie lactée. Et à peine une journée moins lumineuse.

 
Revenons-en aux portages supplémentaires nécessaires au bon déroulement de notre projet de poursuivre l’exploration au Gouffre de l’Aurébède (faute de renforts, les recherches au fond du Gouffre du Rocher de Louctores ont été mises en veilleuse cette année). Impliquant les ouvriers de la station et leur chef de chantier, Jack finira le lendemain à faire monter tous le bardas d’un étage en profitant de l’entretien sur le télésiège desservant à partir d’Artigues la cuvette du Plaa Ségouné, elle-même encore à ¾ heures du terminus carrossable. Mais revers de la médaille, la grosse incertitude du coup sur la possibilité d’en profiter aussi pour la descente à la fin du camp.... Faut-il vraiment s’acharner dans ces conditions ? Ne serait-ce pas plus malin de s’installer ici et aller aux Isards par exemple ? Ou monter un camp de fortune aux lacs et rayonner de là ? Mais c’eut été dommage pour ceux qui comptaient bien découvrir le Capéran. Restait aussi la solution de ne viser qu’un petit objectif au fond de l’UL1, voire un phénomène délaissé sur le lapiaz. Finalement, la solution viendra d’Arnaudqui se « sacrifiera » en abandonnant l’idée d’aller sous terre, s’allégeant déjà de son mato spéléo pour se consacrer les jours à venir  aux portages nécessaires au rééquipement de l’Aurébède.
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Ca n’empêche que deux journées sont d’office perdues, même si le soir même le Capéran est atteint et l’abri monté au finish.



A l’arrivée du reste de la troupe le samedi 25/07 après midi, Serge a la gentillesse de refaire comme convenu une navette mais suivant le même scénario « catastrophe » qui  inciteront les nouveaux arrivés à reconditionner leur matériel en fonction de la nouvelle donne, attentif dès lors à la formule «petit ça+ petit ça+petit ça= déjà trop lourd ». Leur premier portage d’une longue série sera donc aujourd’hui celui de l’essentiel, accompagnés à partir de la station supérieur du télésiège de JC et Arnaud venus à leur rencontre via les cols du Ger et du Plaa Segouné pour, eux aussi, se recharger les épaules. Direction le camp qu’il est toujours agréable d’atteindre quand on a que sa tente à planter et sa gamelle à présenter pour souper sous l’abri collectif déjà en place.

Dimanche 26/07 : c’est une belle journée de portage qui s’annonce à nouveau (chouette !!). Mais sur le trajet de la veille, ça a chauffé dans les godasses. Catherine s’en sort avec quelques ampoules qu’elle arrive à soigner mais Luc n’a pas cette chance. Lors d’une sortie vers les toilettes avec vue sur mer svp (de nuages bien sûr), les lambeaux de peau qui restaient accrochés à ses talons s’arrachent. A vifs, il ne peut pas se permettre de rechausser ses pompes et ne pourra donc pas nous accompagner aujourd’hui. Au bout du compte, il passera le reste du séjour en sandales,que ce soit sac au dos, sur le lapiaz ou dans les pierriers, ce qui lui donnera un petit air de pèlerin (nous ne sommes pas loin de Lourdes). Mais pas question de mettre ses blessures macérer sous terre et hypothéquer les explos sur Anialarra.


Départ en groupe via le col de l’Aucupat pour varier les plaisirs et donner l’occasion aux « bleus » de découvrir le secteur. Et tandis que certains rentrent directement au camp, Jack, Bando, Anne-Soet Catherine s’en retourneront jusqu’au dépôt (avec même un crochet à la station intermédiaire pour récupérer les affaires laissés là.). Plus chargés encore que la veille, le chemin inverse effectué sous un soleil de plomb sera comme il se soit inoubliable. Mais en fin de compte, ce dernier effort aura permit de ravitailler pour de bon le camp mais aussi de déposer au passage le matos spéléo au col de Ger, à quelques jets de pierres de l’objectif situé côté lapiaz de l’Amoulat, l’AM231, alias l’Aurébède.

Ce dernier trajet nous aura permis d’apprécier à sa juste valeur l’aide que nous ont apporté Anne-So et Catherine. Selon la tradition (surtout perpétuée par Jack toujours à l’affût d’un bon mot) nous rebaptisons Catherine, Cath x Cath (et plus tard Cath² seulement pour les génies en mathématique) et Anne-Sophie,  Âne-So (évidemment) mais attention : dans le sens noble du terme, en référence aux ânes de bât toujours vaillants et qui ne rechignent jamais à la tâche :o). Tout ça méritait bien en fin de journée une bonne douche (solaire) chaude et un bon plat préparé par les amis.


Tout ça mis enfin en place, l’équipe de pointe (Bando et Jack) réduite à sa plus simple expression, effectue une première descente dans la foulée le lundi 28/07, la première tâche étant de remplacer une grande partie des cordes en place par 400 m de 9 mm neuves. Faut dire que celles que nous avions installées lors des camps précédents n’étaient plus très fraîches, la plupart ayant déjà fait leur vie soit dans l’UL1, soit au LC1.
Approche A/R et TPST (10h) confondus, ce sera déjà une belle sortie, bien chargés, pour rebrousser chemin vers -300, à bout de la première C200, les cordes encore potables étant réaffectées aux mains-courantes. Il nous faudra 2 heures pour sortir, malgré une certaine fatigue accumulée les jours précédents. Toujours bon à savoir pour la suite.

Au camp, les filles ont cherché le soleil toute la journée. La mer de nuage à marée haute. Le temps de bronzage se comptait en minutes. Fallait vivre  ça au moins une fois pour dire de connaître le Capéran !

Marc, Arnaud et Luc(en tenue décontractée, jeans, baskets et sandalettes, plus adaptée à la vallée qu’a la randonnée à cette altitude) se sont mis à la recherche de quelques chantiers qu’ils n’ont évidemment pas trouvés dans la brume.


Mardi 28/07. Aujourd’hui, c’est une journée de repos. Du repos tout relatif car nous en profitons pour faire du repérage en surface.

Jack, Marc, Arnaudet Luc arpentent le lapiaz à l’ouest du Capéran en compagnie de Françoise et de Catherine qui profitent de l’occasion pour observer fleurs et isards. Durant la journée, les hommes repèrent, pointent au GPS et marquent ou remarquent une série de trous.
Le cas du UL70 est à relater. Nos prospecteurs  redécouvrent un trou marqué UL sans que le numéro ne soit lisible. Ils décident de le remarquer UL70, pensant que ce chiffre était suffisamment élevé pour ne jamais avoir été utilisé. Manque de pot, plus loin ils tombent sur un nouveau trou marqué UL…70 évidemment. Ce dernier est rebaptisé UL 76 par un savant travail de faussaire. De toute manière, rien de vraiment transcendant.

Leur prospection les amène à découvrir à quelques mètre du chemin que nous empruntons depuis toujours pour nous rendre au LC1 : une terrasse travaillée par la main de l’homme et retenue par un véritable ouvrage de maçonnerie. A quoi a-t-elle pu bien servir à cet endroit ? Et quand ?


De son coté Bando s’est mis en tête d’aller avec Anne-So côté Louctores pour descendre à partir du gouffre LC 1 jusqu’aux abords de la forêt et arpenter ainsi le lapiaz visible sur les photos aériennes via Google Earth.  Le but est d’essayer d’aller à l’aplomb de notre pointe actuelle (à -600m de profondeur).
La progression s’avèrera très difficile. Les nombreux à-pics qui en surface séparent l’entrée du gouffre et sa pointe, les obligent à de longs détours. Faute de bien connaître l’endroit, ils préféreront jouer la carte de la sécurité. Que ceux qui pensaient avoir atteint le bout du monde en allant au Rocher de Louctores se détrompent, il est plus bas, là où d’énormes névés au pied de falaises grises dominent une vallée où serpentent des petits canyons creusés dans une roche fauve, le tout au milieu d’une pente herbeuse d’un vert éclatant.

Un coin de montagne sauvage, magnifique mais pas à la hauteur des attentes de Bando. Certes, c’est du calcaire mais lisse comme une peau de bébé, abrupte et sans la moindre anfractuosité. Et pas question de se planter ici... Ce n’est donc pas sur cette zone que nous trouverons un regard sur le réseau de Louctores. S’il existe une autre entrée, c’est plus bas dans la forêt qu’elle se cache. Finalement, il sera plus commode de la chercher de l’intérieur.
Retour au camp en perdant encore de l’altitude pour passer au pied des rochers et enfin pouvoir remonter par l’interminable pente herbeuse. Chaud et soif... encore une journée ardue pour Christophe qui doit remettre les pieds sous terre demain.

Mercredi 29/07
Nos problèmes de logistique nous inquiètent beaucoup. Demain sera peut-être la dernière occasion de faire redescendre le matériel du dépôt via les « remontées » mécaniques. En prévision de ça, Arnaud rapatrie déjà une partie du matériel côté « Gourette ».
C’est aussi, suivant le planning établi, déjà la dernière occasion d’aller sous terre. Christophe raconte :

"Aujourd’hui, dernier jour de spéléo. Il va falloir y aller à fond ! Jack et moi décidons de nous lever tôt (8hr00 quand même...on est en vacances)
Et puis, nous n’avons jamais dis que l’on partirait tôt pour autant !


Zombie...
Nous pénétrons dans le trou à 11h30. Nous n’en sortirons que le lendemain à 3h00 du matin et pour ne retrouver nos plumes qu’à 4h30. TPST : 15h30 ! Personne ne nous aura attendu cette fois pour nous préparer un petit repas rien que pour nous. Evidemment compréhensible.

Nous y avons été au finish ! Arrêt sur fin de batterie de la foreuse, fin d’amarrage et bout de corde à mi-puits vers la cote -400. 86 moustifs ont été utilisés dans ce trou jusqu’à cette profondeur. En théorie, il ne reste que 80m à descendre pour toucher le terminus de 1973 et pouvoir évaluer si nous serons capables de trouver une suite en mettant en œuvre nos techniques actuelles.

Le plus gros du travail est maintenant fait.
Superbe trou, facile d’accès. Bien vite l’an prochain qu’on y retourne.
Le trou de ces messieurs est servi !!!

Notons que, durant la journée, Catherine et Anne-So nous ont fait un petit exercice secours. Dans la matinée, elles ont perçu un sifflement venant du col qu’elles ont interprétés comme un appel à l’aide. N’écoutant que leur courage, elles se lancèrent à l’assaut de la pente herbeuse pour nous venir en aide à Jack et moi. Evidemment, nous n’avions rien sollicité du tout, nous vaquions « paisiblement » à nos activités et elles ne trouvèrent personne à secourir. Réflexion faite, nous ne pensons pas qu’en cas de problème nous nous serions séparés pour appeler à l’aide. Il va falloir que nous nous penchions sur la question sérieusement pour notre prochaine expé."

Jeudi 30/07

Les gars de la station nous avait été donné rendez-vous à 13hr00 pour nous descendre notre matériel via les télésièges.

Luc, Arnaud, Catherine, Anne-So et Chrisotpheprennent le départ pour la station et récupèrent en route le matériel spéléo laissé la veille (disons plutôt le matin même) au col de Ger en sortant du trou. Vu sa blessure, Luc abandonne sa charge sur le col du Plaa et les autres terminent leur randonnée vers la station. Arrivés à l’avance, grosse inquiétude en ne voyant pas les ouvriers travailler comme prévu au télésiège. Pire, force est de constater que tous les tableaux électriques de l’arrivée ne sont plus alimentés… Catastrophe !!! Ca signifie qu’il va falloir suer sang et eau pour redescendre tout le matériel vers la station intermédiaire où Serge pourra venir nous chercher en pick-up. Soudain, imperceptiblement, le bruit de moteur d’un 4x4 se fait entendre. Tout d’un coup, un pick-up sort du brouillard. C’est un véhicule de la station. Les gars qui en descendent expliquent que c’est leur dernier jour (ils ont bossés dur pour ça), qu’ils ont coupé l’électricité et pour cette raison ne pourront pas descendre de matos par le téléphérique. Qu’importe ces mauvaises nouvelles, siils sont passés (ils ont du faire quelques aménagements), Serge peut lui aussi venir jusqu’ici et embarquer notre matos !
Coup de téléphone dans la foulée (ici, le GSM passe) pour lui expliquer la situation et lui donner rendez-vous le lendemain à 13h30. Ouf !
 

Vendredi 30/07

Départ un jour plus tôt pour Luc, Catherine, Marc et Arnaud. L’arrangement avec Serge prévoit qu’il descende avec le matériel et les trois mecs pour permettre à Luc de remonter son VTT au Plaa où Catherine l’attendra. Luc espère ainsi profiter d’une fantastique descente le lendemain (il la fera en moins de 20 minutes).

Jack fait le chemin avec eux pour un ultime portage et revient au Capéran en musardant du coté d’Amoulat. Repos et début d’inventaire pour Françoise, Anne-So et Christophe.


Sameidi 01/08

Après un réveil matinal, le démontage de l’abri et le rangement dans nos différentes caches, voici le moment de dire au revoir au Capéran pour Jack, Françoise, Anne-So et Christophe. Le retour se fait par la pente herbeuse, le bois et le plateau de Bouy, ce qui s’avère être une longue marche fatigante mais superbe qui permet d’observer le massif d’une autre manière et donner de nouvelles perspectives de prospection notamment pour les bas flancs de Louctores.

Rassemblement début d’après-midi au pied de la station de ski. Et d’apprendre que la veille, le trajet en 4x4 fut périlleux dans les deux sens pour Serge et que nous avons beaucoup de chance que le matériel soit descendu… On ne le remerciera jamais suffisamment pour tout l’aide qu’il nous apporte. Cette nouvelle expérience est pour le moins contrariante. Le transport de notre matériel devient de plus en plus aléatoire. Il est temps de penser à trouver une variante, ce serait bête d’abandonner ce si beau massif.

Une douche chez les pompiers, une réorganisation de la charge dans les voitures et nous allons prendre un verre au Valentin., ce petit restaurant à Eaux-Bonnes où nous essayons chaque année de terminer nos expéditions. Cette fois, il est trop tôt pour souper mais nous avons le plaisir d’y boire une bonne soupe, servie par la patronne toujours aussi alerte malgré son grand âge. Puis viendra trop vite l’heure de prendre la route versla Belgique pour la plupart. Seuls Luc et Jack restent et passent sous un orage carabiné côté Pierre Saint-Martin où ils retrouveront  le SC Avalon pour participer pendant une semaine aux explorations surle méga réseau d’Aniallara. Voir le récit et le diaporama sur Les Horizons cachés



Ger 2012 en bref

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Alors que le compte-rendu de l'expé précédente (2010) sur le massif de Ger tarde à voir le jour, et en attendant les détails et photos des 10 jours passés en cette fin juillet-début août 2012 sur "notre" zone, voici dans les grandes lignes impressions et résultats d'un camp qui non seulement s'est déroulé à merveille mais en plus nous ouvre de belles perspectives pour l'avenir.

Huit participants cette année, dont un revenant en la personne de Benwood "le roi de la prout", accompagné de Julie dont s'était la première expérience de la montagne, ce qui était le cas aussi pour notre jeune poulain Stef, contrairement à "4 In" venue elle  se ressourcer dans ce magnifique endroit.

Coté spéléo "purs" (!) et durs : Christophe, Jack, Greg et Robs. Sans oublier la mascote 2012, j'ai nommé "Stirlipe" un chien de berger égaré qui doit son salut à Ger-trude, patronne de la République Libre du Capéran.

Manqueront malheureusement à l'appel notre Gri-Gri de service et Pascal qui devront ronger leur frein jusqu'en 2013.

Bien que la météo exécrable qui sévissait depuis trop longtemps sur la Belgique nous ai fait craindre le pire, ce sont de superbes conditions qui nous attendaient là-haut. Quasi plus de neige, pas une goutte de pluie mais en revanche une source du Capéran peu généreuse.


Approche en jeep, portages et installations habituels sans soucis si ce n'est quand même une cheville foulée pour Tof qui ne pourra pas se donner à 200 % comme à chaque fois.

Caïd au départ du P60 d'entrée du Gouffre du Capéran
Le premier objectif du camp, à savoir une escalade dans l'amont du collecteur du Gouffre du Capéran (UL1)échoue lamentablement à -150, faute du matériel adéquat pour atteindre le fond de la cavité. Une bonne mauvaise nouvelle finalement car elle nous permettra de consacrer plus de temps à un projet sans cesse reporté au fil du temps, à savoir revoir le BBS1 ou Gouffre du Café Liégeois Glacé. Partant du constat que l'enneigement souterrain a fortement diminué ces dernières années, revoir cette énorme glacière qui nous avait vu renoncer à -166m en 1988, devenait d'un grand intérêt, sa position étant des plus stratégique sur le lapiaz, à la croisée de la combe caché et de l'axe majeur qu'est celui du méandre de l"Araldite".

Bien nous en prit puisqu'en 3 descentes très soutenues, nous avons pu rééquiper la cavité (ambiance frisko !), trouver la suite et nous arrêter à -240 (prof à affiner après mise au net topo). Arrêt sur méandre étroit et ventilé mais nous n'avons pas dit notre dernier mot.


Sur ce temps, nouvelles tentatives acharnées pour ouvrir l'UL51 tout proche. Le vide approche mais ça ne sera pas encore pour cette fois. Et puis, nouveau tour du propriétaire pour repointer et chercher des trous.



Une dernière sortie sera consacrée au LG10 sur le lapiaz perché du Ger, à 2400 m d'altitude. Nos amis du  GRPS nous avait mâché la besogne en 2007 et 2008 (voir le rapport en pdf) en l'explorant jusque -53, laissant le courant d'air s'infiltrer dans un méandre impénétrable.


Un coup d'oeil sur ses perspectives de continuation s'imposait.

Contre toute attente, quelques mètres au dessus du terminus, un coup de marteau suffit à Greg et Jack pour réussir à s'infiltrer par deux sévères étroitures dans l'inconnu !

Bilan : une côté flottante en compote... mais aussi un R5, suivi d'un P25 en plein pendage. Arrêt au sommet d'une nouvelle verticale semblable... Et si cette cavité était un amont du gouffre du Capéran ?

Voilà en tout cas une nouvelle donne qui va nous obliger à des choix tactiques et une organisation bien pensée pour venir à bout des différentes explos entamées sur le secteur (Louctores, Aurebede pour ne citer que ceux -là); et puis de la main d'oeuvre !


Christophe, Jack et Greg n'en resteront pas là et poursuivront leur séjour la deuxième semaine par une escapade au mythique gouffre des Isards. Projet mûri par JCL et appuyé par François Ichas du G.S. Gaves qui fit le week-end précédent un portage préalable du matériel à -250 (merci l'ami !)


Trois jours et deux nuits sous terre.Un baptême du genre pour Greg qui appréciera ... moyennement... Il faut savoir que les Isards, c'est un interminable méandre présentant une série impressionnante d'obstacles à négocier, parfois limite.. Sous équipé, il présente des difficultés de progression qui en ont dégoutté plus d'un. Ce n'est pas pour rien que la pointe (-480) reste vierge depuis des décennies.... Nos trois lascars ont pu d'ailleurs s'en rendre compte et ont du renoncer à y mettre les pieds, malgré 6 heures de progression pour atteindre les -400 environ à partir du bivouac situé à -250 , lui même à  4 heures de la surface, qui plus est au confort bien trop précaire. Une escapade qui nécessitera malgré tout un rapport détaillé avec les conclusions qui s'imposent, celle énoncée plus d'une fois étant "plus jamais!" Quoique...

THE Plan made by F.Ichas (l'échelle représente 100 m mais chaque mètre en vaut 10 ! Surtout avec des kits...)
On ne peut terminer ce tour d'horizon sans citer l'accueil de nos amis de la Québotte, sypmathique resto à la cuisine authentique et à l'ambiance rustique du coin, un incontournable à Gourette. Quand il n'était pas derrière ses fourneaux à nous mitonner une garbure ou une omelette maison, Jean Michel nous fut d'une aide très précieuse sur le terrain. Merci à Serge pour cette rencontre à l'origine de nouvelles amitiés et de futures aventures communes. A bien vite sur place car quitter le Pays d'Ossau, c'est chaque fois mourir un peu.






Au sec et au frais à Secheval

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Visite "intégrale" de ce qui peut l'être durant 3h ce samedi 18/08/12  du chantoir de Sécheval, question de voir comment il a vécu les semaines -pour ne pas dire les mois- de mauvais temps qui ont été le lot de la Belgique en ce premier semestre.

Ma foi, pas de catastrophe à déplorer. Au vu des galets et cailloux lessivés, le trou a assurément avalé beaucoup d'eau mais est resté tel que nous l'avions visité en décembre 2011, à savoir un "passe-muraille" bien nettoyé et un réseau "Vandersleyen" à nouveau pénétrable. A la différence près, c'est que par ces jours de canicule, la cavité est quasi à sec, ce qui nous laisse le loisir de fouiner.

Première impression : derrière les premiers coudes du réseau Vandersleyen, nous pensons retrouver la diaclase qui se pince dans le prolongement du Passe Muraille. Idem pour le boyau à sa sortie qu'emprunte le ruisseau, nous pensons qu'il se retrouve ici aussi. Du coup, l'intérêt d'avoir ouvert ce qui aurait pu être un super raccourci n'a peut-être plus de sens (à vérifier quand même), sinon de toute façon pouvoir envisager un accès direct au siphon plongé à l'époque par JPT (revoir le diaporama). C'est certes un endroit qui mériterait d'être revu avec des "tubas" et "fils" plus appropriés... mais pour ça, il faudrait encore ouvrir le "casse-tête chinois", diaclase au franchissement limite et tordu au possible. On y enverra asap notre taupe pour mieux se rendre compte du boulot à effectuer !

Mais pour l'heure, et pour autant que nous puissions profiter de l'étiage, il y a d'abord à faire coté "ancien" réseau, avec d'une part un terminus exigu et encombré qui laisse entrevoir un point d'interrogation et d'autre part une haute diaclase étroite  précédant un boyau siphonnant. Bien d'autres amorces de diaclases et fissures existent mais archi colmatées par de la glaise et des galets quand ce n'est pas des branchages, planches, madriers et même vieux pneus. Notre grille placée sous le ressaut d'entrée devrait mettre un terme à ces apports indésirables.

Le déblai d'un soupirail nous a quand même tenu en haleine aujourd'hui. Voyant un beau conduit bien dessiné derrière, nous l'avons rendu à mains nues franchissable. Mais la première fut de courte distance. A peine 5 m et déjà une cloche entièrement bouchée de graviers. Dommage, on se voyait déjà à Remouchamps autrement que par la route, ce qu'il a bien fallu faire en attendant pour nous rendre à la permanence habituelle au Chalet.

Le duo du jour : un Pascal curieux, motivé à y revenir et un Jack bien con d'avoir été trainer ses côtes froissées dans ce trou aux étroitures peu commodes, à retoucher absolument avant d'entamer des travaux plus importants, dont une mise à jour topo pour bien cerner le tout.

Dernières premières ?

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Difficile de suivre Pascal dans sa quête du Grall, entendez par là sa recherche obstinée via l'Hermiterie de l'amont de la rivière du Chalet dont le chantoir est certes celui qui l'alimente le plus le système. Tantôt accompagné de Fred, tantôt seul, il y est encore passé quelques fois cette été. Sa dernière visite date du 15août dernier. On ne sait quelle promesse, menace ou chantage il a pu lui faire, toujours est-il que Greg l'a accompagné pour ce qui sera -juré promis !- sa dernière descente dans ce trou (de m**** !) qui nous aura déjà valu bien des courbatures et hématomes sur nos beaux corps musclés mais aussi de kilos de boue sortis et de salopettes entaillées.

Cette fois, c'est le rapport d'un Pascal dépité et résigné auquel nous avons eu droit :

"Six heures à torcher tout ce qui était possible, avec quelques mini premières en plusieurs endroits mais rien n'y fait. Rien n'a faire, on ne trouvepas la suite ! Ni vers le bas, ni vers le haut et encore moins sur les côtés..... tout à été ratissé du fond jusqu'au dessus du lave-aisselles.... Je commence à douter que la suite existe :-( 
Tout le matos est ressorti, reste une demi grotte à topographier et dessiner.

Voilà donc une page de la vie du club qui a l'air de se tourner... Quoique, il ne serait pas étonnant de revoir notre ami s'acharner sur la perte amont où il a déjà passé des heures pour suivre le meilleur des fils conducteur : l'eau.

Quoiqu'il en soit, à la demande du propriétaire, il sera avant tout question de couler un bon socle de béton avec une fermeture appropriée pour protéger durablement l'accès.

Aurebede 2009 : la galerie photos en ligne !

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En complément ducompte rendu de l'expé "Aurébède 2009" publié récemment, voici la galerie photos réalisée à partir des centaines de clichés ramenés du Capéran en 2009.

Avouez que c'était plus simple à gérer du temps de la photo argentique. A cette époque, on réfléchissait à deux fois avant de pousser sur le déclencheur ! Et tout le monde n'avait pas un appareil dans sa poche. Maintenant, que de doublons et de ratés à trier, retoucher...Bien-sûr, le résultat en vaut la peine.

Pratiquement, pour bien profiter du montage :
- mettez le son
-cliquez sur la première photo plutôt que d'activer le mode défilement automatique, pour naviguer à votre aise avec les flèches de votre clavier
- affichez la barre de commande si nécessaire (un clic en haut de page la fera apparaître)
- activez le "i" pour voir les commentaires que j'ai pris la peine de rédiger
- vous pouvez aussi adapter à la taille de votre écran + utiliser la touche F11 pour le full screen
- ménagez vous un peu de temps avant de commencer, après sélection drastique, il reste quand même 150 images à visionner.



Jack

Journées Nationales de la Spéléologie au Chalet

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Lors de l'AG 2012 en mars dernier de l'UBS, nous avions répondu présents pour participer aux Journées Nationales de la Spéléo. Facile de dire oui sur papier...mais lorsqu'il faut mettre l'activité sur pieds, ça se corse ! D'autant plus que l'idée était de faire ça cette année sur le site même du Chalet, à savoir dans et autour de notre local mais aussi en profitant des possibilités offertes par "notre" grotte.

Pour mener à bien ce projet, un grand coup de balai s'imposait ! Finalement, ill nous aura fallu pas moins de 4 après midi pour dégager l'entrée de la cavité d'un tas de branle qui n'avait rien à y faire, pour rendre accessible le terrain adjacent, pour ensuite dégager la petite falaise envahie par la végétation, pour rendre bien sûr le local propre et acceuillant et enfin pour installer le parcours imaginé par Jack. Des travaux ingrats qui avaient été toujours repoussés à plus tard mais oh combien nécessaires. Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines mais quand bien même les JNS seraient un flop, nous n'avons pas perdu notre temps.

Le Jour J venu, çad le dimanche 7/10, nous avons une vingtaine de réservations ferme pours l'intiation à la spéléolgie. Un public familial, avec femmes et enfants. Heureusement, après les grosses pluies de la veille, c'est aujourd'hui sous le soleil que les participants s'engagèrent sur le parcours.


Départ du local pour immédiatement s'élever via une échelle fixe ou une échelle d'électron (au choix) par le couloir rocheux vertical dégagé au dessus de l'entrée de la grotte. Une fois l'obstacle franchi, quelques pas en varappe nous menaient au dessus de la petite falaise (7 à 8 m de haut) pour redescendre dans la foulée sur corde (rappel sur descendeur).


Tout ça dûment encadré et assuré bien sûr. Le décor planté, nous pouvions alors passer la porte de l'entrée supérieure. Elle aboutit directement sur une petite salle qui forme un étage percé de trois puits-cheminées de 9 m qui toutes rejoignent la galerie où coule la rivière. Toutes équipées de cordes, cela permit de descendre par celui donnant à l'aplomb de l'étroiture noyé "pétard mouillé", de remonter à l'échelle par la seconde et enfin revenir au niveau de base par la plus étroite de toute.


Et de là "s'enfoncer" jusqu'au fond de la grotte par du 4 pattes et du ramping sans être épargner par la boue, la vasque du S1 ayant débordé durant la nuit suite aux fortes pluies de la veille. Idéal pour mettre les néophytes dans le bain, à quelques mètres à peine de la lumière du jour mais sans la voir.


Et bien sûr à chaque poste, quelques explications sur tous les aspects que notre discipline permet de développer, que ce soit un tantinet scientifique, technique ou pratique. On a causé ainsi géologie, fossile, TSA, protection et accès, photos, etc. Petite mise en valeur aussi, vu le cadre, du matériel d'explo en siphon.
Et pour terminé beaucoup d'ambiance on s'en doute autour du bar, une fois revenu à l'air libre. 

Activez les légendes via le bouton "i" de la barre de lancement
 F11 de votre clavier pour le plein écran
Mettez le son pour l'ambiance

Donc des visiteurs ravis et qui s'en sont retournés en s'étant fait une bonne idée de ce qu'est la spéléologie et de l'intérêt de la pratiquer.
Quand à nous les organisateurs, nous pouvons nous féliciter d'avoir mis en place un beau petit parcours en place et d'avoir partager notre passion.
Toutefois, ce fut une longue journée. Une fois tout démonté et replié, nous avions largement dépassé le tour de l'horloge.

Merci à tous ceux qui ont mouillé leur sous-combi !
Dans l'ordre : Laurence, Jack, Benoit, GriGri, Jacques, Bobo, Greg, Pascal V., Lionel, MarcAz.
Merci à Vig (Abyss) pour le coup de pouces et le reportage photos.
Merci aussi à la Maison de la Spéléo pour le soutien.

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Nous remettons le couvert cette année et participerons activement aux Journées Nationales de la Spéléo organisée par l'UBS et la VVS en proposant une activité au local du club et la Grotte du Chalet (Aywaille). Quand ? Le dimanche 7/10 de 10 à 16h!

Au programme, un petit circuit souterrain sur le site même avec de la remontée à l'échelle, de la descente sur corde et puis du ramping et 4 pattes. Idéal pour les enfants

Sans oublier une petite exposition de matériel et livres en relation avec la spéléologie et la plongée souterraine.

Les curieux pourront aussi tout savoir sur la rivière souterraine du Chalet et le bassin d'alimentation. 

Et il y aura de quoi se désaltérer sur place.

Participation et assurance gratuite.
Réservation souhaitée.
Contact : continent7   @   scarlet.   be

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